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Sites touristiques
NHA TRANG
NHATRANG PLAGES
Capitale de la province de Khanh Hoa, à la fois port de pêche et station balnéaire, elle est implantée sur un ancien site religieux Cham, dont on peut voir au nord de la ville des vestiges connus dans tout le pays, Pô Nagar. Le nom de Nhatrang vient d’un mot cham et veut dire « fleuve des roseaux ». Ces plantes étaient autrefois fort nombreuses sur la rivière Cai, qui coule au pied de Pô Nagar.
Le nom de Nhatrang est attaché à celui du biologiste Alexandre Yersin, puisque c’est là qu’il mourut en 1943 à l’âge de 80 ans, après avoir passer quarante ans de sa vie en Asie. Le découvreur du bacille de la peste, qui avait voulu fuir le monde, était devenu un temps explorateur et planteur. Il introduisit en Indochine l’arbre à quinine et l’hévéa. Il fonda également la ville de Dalat et créa l’Ecole de Médecine de Hanoi. Yersin qui fonda en 1895 l’institut Pasteur de Nhatrang, est enterré selon ses voeux à une quinzaine de kilomètres de la ville, à Suoi Dau, sur une colline.
La ville de Nhatrang, proprement dite est un site touristique important en raison de sa superbe plage corniche bordée de palmiers, faisant face à une mer de couleur turquoise dans un site réellement enchanteur. Cette station balnéaire s’est imposée comme un paradis de détente sous le soleil.
Nhatrang est une ville où l’on ne fait que passer. L’itinéraire comprend en général les visites des tours Pô Nagar, de la villa de Bao Dai, des rochers et de la plage Hon Chong, de l’Institut océanographique et de l’Institut Pasteur. La superbe plage de sable blanc de 6 km, bordée de cocotiers et baignée par une mer émeraude, constitue l’un des deux principaux attraits de cette ville littorale. Toute la ville est centrée sur la plage, que les gens fréquentent assidûment matin et soir, en dehors des heures de travail. Les eaux environnantes regorgent de fruits de mer et de poissons tels que ormeaux, homards, crevettes, seiches, maquereaux, coquilles Saint Jacques et thons. Les pêcheurs de Nhatrang opèrent surtout la nuit à l’aide de lamparos destinés à attirer les poissons, profitant de la journée pour se reposer et réparer le matériel. La région exporte des produits agricoles tels que noix de cajou et de coco, café et graines de sésame. La production de sel de table sera l’occasion de faire de superbes photos de marais salants.
Mais la principale visite à effectuer est celle des tours de Pô Nagar.
Nhathang est agréable toute l’année Les croisières en bateau sont les points forts de la ville. Les eaux de couleur turquoise, presque transparentes, de Nhatrang en font un endroit rêvé pour la pêche et la plongée.
LES TOURS PO NAGAR
A l’entrée Nord de la ville, juste avant de traverser l’estuaire de la rivière Cay, les anciens temples chams de Pô Nagar « la Dame de la cité »dominent la ville, perchés sur une petite colline de granit. Ce qui est remarquable, c’est que le grand temple, dédié à la princesse déesse cham Ya Na est toujours un site de pèlerinages. Une superstition a résisté au temps, selon laquelle Thien Ya Na opère des guérisons miraculeuses. C’est le seul temple cham d’importance dédié à l’épouse de Shiva et non à Shiva lui-même.
Il subsiste 3 des 8 anciens temples de briques, dont la décoration en grès a en grande partie disparu. Ces édifices furent construits entre le VIIe et le XIIe siècle, mais le site était déjà un lieu de culte auparavant. La principale tour, surnommée Thap Ba (ou Notre dame de la terre et de l’eau) et haute de 23 m date du XIe siècle. Elle sert de sanctuaire à la princesse Thien Ya Na et conserve quelques décorations d’apsaras, de hamsas (les oies sacrées hindouistes) et de Nandi (le taureau de Shiva).
Dans la deuxième tour, on vénère désormais le prince Bac Hai. La troisième tour est dédiée à un sculpteur sur bois, père nourricier de la princesse Thien Ya Na.
De la terrasse du temple, nous découvrons le plus beau panorama sur Nhatrang : au premier plan estuaire de la rivière Cay, encombré de sampans, sur lesquels vivent des dizaines de familles ; au-delà, les vieux quartiers populaires de Nhatrang, et enfin la mer de Chine.
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